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Rubrique photos anciennes

La batteuse à Anteuil vers 1935

 
  .....Mme Janine Paltrinieri nous envoie cette extraordinaire photo prise à Anteuil vers 1935 où l'on voit des habitants du village en train de battre leur récolte de blé au moyen d'une batteuse mécanique actionnée par une machine à vapeur (appelée locomobile).

Cette scène se déroule à l'entrée de la route de Saint-Georges (actuellement rue de Champ Dolent).
C'est la récolte d'Emile Pofilet qui était engrangée dans la maison de Cécile Charrière.
De gauche à droite : Marc Pofilet /
Félicien Bourquard / Stéphane Tribout / inconnu, le propriétaire de la batteuse / Henri Pofilet / son père Emile Pofilet / Cécile Charrière et sa petite-fille Louise Rougeot

 


Marc Pofilet


Félicien Bourquard


Stéphane Tribout


Henri Pofilet


Emile Pofilet


Cécile Charrière
et sa petite-fille
Louise Rougeot

 

.................

........   .....La tour métallique que l'on voit en arrière plan sur cette photo, est un transformateur électrique. ..........................................................................................

Quelques explications sur le battage, pour les plus jeunes :

.........A cette époque les petits agriculteurs ne possédaient pas de batteuse pour séparer le grain et la paille après la moisson. Les machines étaient bien trop chères. Après avoir moissonné, ils faisaient donc appel à un entrepreneur du canton (ou du canton voisin) qui apportait ses machines dans la cour de la ferme. Il y avait la batteuse (sans moteur), et la locomobile (une machine à vapeur montée sur roues). Ces machines travaillaient très vite, mais nécessitaient beaucoup de personnel pour les faire fonctionner. L'agriculteur réunissait sa famille, ses amis, ses voisins pour une ou deux journées de travail pénible autour des machines. Il fallait un homme pour alimenter et surveiller la machine à vapeur, plusieurs autres pour mettre les gerbes de blé dans la batteuse sans s'arrêter. D'autres étaient postés autour de la machine pour récupérer dans des sacs les grains qui sortaient d'un côté et la paille qui sortait d'un autre côté. Les femmes étaient aussi mobilisées. Le rythme était infernal, et cela faisait beaucoup de poussière. A la fin tout le monde était fourbu et avait la gorge et les poumons en feu. Souvent on remettait ça les jours suivants chez les voisins qui faisaient le battage à leur tour.


Une batteuse du début du 20e siècle.

 

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